Mystères Douloureux 

O Marie, Mère de Dieu, dans tes mystères douloureux, enseigne-nous la contrition et la patience, fais-nous découvrir le Don de l'Amour gratuit de Jésus Ton Fils crucifié !

                                                 L'Agonie de Notre Seigneur
            Fruit du Mystère la contrition de tous nos péchés
 Contemplons Notre Seigneur au Jardin des Oliviers, transpirant du sang et voyant, seul, sans l'aide priante de Ses disciples, l’immensité de nos fautes à racheter et la souffrance infinie qu’il s’apprête à souffrir et à accepter dans la Foi en son rôle de Sauveur de l'humanité, œuvre de Dieu. Demandons-lui pardon pour nos abandons, nos lâchetés, dans l’Union à Sa Croix, sans oublier toutes nos offenses, et notamment à la Création de Son Père. Demandons au Saint-Esprit d’affermir notre Foi jusqu’au martyre s’il le faut, à commencer par la fidélité dans le témoignage pour le respect du décalogue.

Ô Marie, avec toi , je médite les mystères douloureux de mon rosaire.
Comme Ta présence est immense près de moi en ces instants où mon âme chemine sur les pas de la Passion de Ton Fils bien-aimé. O douce mère de notre Dieu incarné, ...
approfondis en moi, inscris en moi, dans ma chair et dans mon cœur, tout ce que tu as ressenti pour qu'à chaque fois que je prierai ces mystères, je demeure au plus près de toi, avec toi pour t'apporter quelques consolations. Fais moi partager ta détresse pour qu'elle demeure témoignage de ta maternité jusqu'au bout de l'extrême sacrifice et du don de Ton Enfant chéri.


O Marie, Vierge et Mère des éprouvés, dans nos épreuves et toutes nos croix, dans tous nos chemins de douleurs, viens nous saisir et porter avec nous le poids de nos souffrances, merci d'être là quand nous peinons, quand nous trébuchons ! Relève-nous et aide-nous à poursuivre notre route aussi caillouteuse soit-elle !
 O Marie, Vierge et Mère des agonisants, quand tout s'assombrit dans le soir de nos vies, quand le froid et le doute nous envahissent à l'heure de l'agonie, viens prier avec nous, viens nous consoler et nous rassurer, donne-nous la force du oui jusqu'au bout du voyage !

Psaume 17(16),1a.2-3.4b.5.7.8b.15. 
Seigneur, écoute la justice !
De ta face, me viendra la sentence :
tes yeux verront où est le droit.
Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit,
tu m'éprouves, sans rien trouver ;
mes pensées n'ont pas franchi mes lèvres.

J'ai gardé le chemin prescrit ;
j'ai tenu mes pas sur tes traces :
jamais mon pied n'a trébuché.
Montre les merveilles de ta grâce,
toi qui libères de l'agresseur
ceux qui se réfugient sous ta droite.

A l'ombre de tes ailes, cache-moi,
Et moi, par ta justice, je verrai ta face :
au réveil, je me rassasierai de ton visage.
                          La Flagellation de Notre Seigneur
                     Fruit du mystère : la mortification de notre chair
 
Contemplons Jésus souffrant dans sa chair pour réparer tous les péchés de notre propre chair, par nos cinq sens (jusqu’à tuer, par égoïsme !) Demandons-lui pardon pour l’idolâtrie de notre corps. Demandons au Saint-Esprit la force de faire pénitence.


Jésus est dépouillé de ses vêtements, attaché à la colonne et flagellé. Son corps est ruisselant de sang et couvert de plaies.
Prions pour la mortification de nos sens.



Ô Marie, tu es là, tu assistes à l'effroyable scène sanglante. Tu te rappelles toutes les fois où tu pansais les petites plaies des genoux de ton enfant lors de ses premiers pas, des égratignures et des bosses que tu soignais d'un tendre baiser, des petites blessures de l'apprentissage du maniement des outils de charpentier. O Marie, tu es là et tu es impuissante dans le flot de ce sang de toutes ces plaies que tu ne peux soulager. Tu voudrais recouvrir son corps supplicié de tes baumes et de ton amour, tu voudrais panser chacune des plaies qui s'entrouvrent… Ô Marie, amère est ton âme broyée car tu sais que chaque coup porté est la trace de nos péchés aveugles qui offensent l'Amour de Dieu. Ô Marie c'est toute ta chair qui souffre avec celle de Ton Fils, tout ton corps agonise avec celui de Celui que tu as porté en ton sein, Il est le prolongement de ta chair, la tienne et la sienne, de nouveau, ne font qu'une en cet instant.
Ô Marie délivre-nous de tous nos péchés, source de ta douleur de mère, de tout ce qui cause et ravive la douloureuse flagellation de Jésus ton Fils.


Psaume 26(25),2-3.9-10.11-12. 
Éprouve-moi, Seigneur, scrute-moi, passe au feu mes reins et mon cœur.
J'ai devant les yeux ton amour, je marche selon ta vérité.
Ne m'inflige pas le sort des pécheurs, le destin de ceux qui versent le sang :
ils ont dans les mains la corruption ; leur droite est pleine de profits.
...
Oui, j'ai marché sans faillir : libère-moi ! prends pitié de moi !
Sous mes pieds le terrain est sûr ; dans l'assemblée je bénirai le Seigneur.
                               Le Couronnement d'épines
                      Fruit du mystère : la mortification de notre esprit

Contemplons Notre Seigneur subir la dérision et la souffrance charnelle en sa tête divine : le Christ Roi... Demandons-lui pardon pour nos manquements à nos devoirs envers ses Droits sur l’humanité, notamment en tolérant des lois criminelles qui offensent Sa Royauté. Demandons au Saint-Esprit la sagesse dans l’action pour rétablir les Droits de Dieu sur nos sociétés, permettant, sans héroïsme permanent, de vivre chrétiennement et de chrétiennement mourir.

O Marie, Vierge et Mère des condamnés, quand nous subissons l'injustice, quand nous sommes nous-mêmes injustes, quand nous condamnons ou sommes condamnés, viens poser Ton Regard de compassion sur nos actes d'amour manqués, sur nos humiliations, viens nous donner à Ton Fils couronné de nos péchés !
  Ô Marie, ils se moquent en le proclamant roi des Juifs. Et toi tu te souviens des Mages et des bergers qui se sont prosternés devant son berceau le reconnaissant comme le Roi des rois, tu entends encore le chant des anges du Ciel acclamant le Dieu de l'Univers fait homme, tu te rappelles des saints innocents massacrés par la folie d'Hérode qui craignait la remise en question de son pouvoir…. 
Qu'il est loin ce temps Marie ! Aujourd'hui, le Roi est moqué, injurié, humilié. Mais toi tu sais bien qu'il est ce Roi donné pour sauver le monde. Son silence en fait le plus grand des rois de tous les temps, tu es la Mère du plus humble des rois, avec lui tu es la Reine du silence et de l'humilité.
Psaume 15(14),1a.2.3bc-4ab.4d.5. 
 Seigneur, qui séjournera sous ta tente ?
Celui qui se conduit parfaitement,
qui agit avec justice
et dit la vérité selon son cœur.
...
Il ne fait pas de tort à son frère
et n'outrage pas son prochain.
A ses yeux, le réprouvé est méprisable
mais il honore les fidèles du Seigneur.

Il ne reprend pas sa parole.
Il prête son argent sans intérêt,
n'accepte rien qui nuise à l'innocent.
Qui fait ainsi demeure inébranlable.
                               Le Portement de la croix
Fruit du mystère : l'union à la Croix

 Jésus chargé de sa croix, rencontre sa Mère. Elle prend part au chemin de la croix avec son fils.
Prions pour la patience d'endurer nos croix.

Contemplons Notre Seigneur aidé par Simon de Cyrène, dans son Chemin de Croix, son chemin portant avec la Croix, tous nos péchés et notamment tous les Crimes contre l’humanité, œuvre de Dieu. Demandons-lui pardon pour nos refus de la souffrance, de la maladie, en Union avec Sa Croix pour le Salut des âmes. Demandons au Saint-Esprit l’Amour de notre prochain, même criminel, pour être à l'imitation de Jésus.
 Ô Marie, ils l'ont chargé de la lourde poutre, lui le fils de Joseph, lui qui a déjà porté tant de poutres pour construire, pour bâtir quand il était lui-même charpentier avec son père adoptif.

Tu le revois taillant, donnant forme aux pièces de bois brut, sculptant, ajustant pour concevoir des menuiseries. 
Aujourd'hui, c'est ce même bois qui vient creuser son épaule ensanglantée, ce même bois qui meurtrit sa chair et l'écrase de tout son poids. Tu repenses avec émotion au berceau de bois que Joseph avait confectionné pour déposer votre fragile et divin enfant, ton cœur se brise à l'idée que ce même bois supportera le poids de ton fils supplicié suspendu à son gibet. 

Ô Marie, mère de douleur, à chaque fois que nous déposons un regard sur un enfant nouveau-né, aide-nous à te prier pour que sa vie soit sous ta protection en chaque épreuve et qu'elle s'achève auprès de toi, toi la mère toujours présente du début jusqu'à la fin de chaque vie.


Psaume 139(138),1-2.3b.13-14.15ab.
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
Tous mes chemins te sont familiers.
...
C'est toi qui as créé mes reins,
qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l'être étonnant que je suis.
Étonnantes sont tes œuvres
toute mon âme le sait.

Mes os n'étaient pas cachés pour toi
quand j'étais façonné dans le secret.
                         La Crucifixion et la mort de Jésus
                       Fruit du mystère : le renoncement au monde

 Cloué à la croix, Jésus, après trois heures d'agonie, expire en présence de sa Mère.
 Prions pour la conversion des pécheurs, la persévérance des justes et le soulagement des âmes du purgatoire.

Oh Jésus je t'adore,je t'aime,je veux te suivre sur les pas de ta douloureuse passion!AMEN

Contemplons Jésus sur la croix, donnant jusqu’à sa dernière goutte de sang quand le soldat lui perce le Cœur de sa lance ! Demandons-lui pardon pour nos manques d'empressement à répondre à Son Amour pour nous, et dont il témoigne encore en venant à Paray le Monial et à Loublande. Demandons au Saint-Esprit la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus; qui nous permettra, nous aussi, de "mourir aux choses du monde" pour mieux Le connaître, L’aimer et Le servir.

Je suis répandu comme de l'eau, et tous mes os sont disloqués: mon cœur est comme de la cire, il est fondu au milieu de mes entrailles.
  Ma force se dessèche comme l'argile, et ma langue s'attache à mon palais, et tu m'as mis dans la poussière de la mort.

  Car des chiens m'environnent: l'assemblée des méchants m'ont enfermée: ils ont percé mes mains et mes pieds.

  Je pourrais compter tous mes os: ils regardent et regardent.