Chapelet en l'honneur du Saint Sacrement 



Au Nom du Père - du Fils et du Saint Esprit Amen

Pain qui donnes la vie, Christ et Seigneur, louange à toi: je crois en Dieu....Tu as nourri ton peuple du pain des anges ; tu leur as envoyé le pain du ciel, alléluia : Notre-Père....

Je suis le pain vivant qui descend du ciel. Qui mange de ce pain vivra pour toujours. Alléluia.Je vous salue Marie...Au vainqueur, je donnerai la manne cachée, je donnerai un nom nouveau. Alléluia : Je vous salue Marie...Prêtres du Seigneur, bénissez le Seigneur, offrez-lui l’encens et le pain, alléluia:Je vous salue Marie....
 
Gloria Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto.

Sicut erat in principio, et nunc et semper :
Et in sæcula sæculórum. Amen.
 
Seigneur Jésus Christ, dans cet admirable sacrement, tu nous as laissé le
mémorial de ta passion ; donne-nous de vénérer d’un si grand amour les
mystères de ton corps et de ton sang, que nous puissions recueillir 
sans cesse le fruit de ta rédemption.Dt 8,2-16 ; 1 Co 10,16-17 ; Jn 




1ère Dizaine :«
Le Seigneur ton Dieu t’a donné à manger la manne, cette nourriture que ni toi ni tes pères n’aviez connue, pour te faire découvrir que
l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur. »
La manne, signe de la providence divine,
manifeste que Dieu veut nourrir lui-même ce peuple de sa Parole, et ainsi l’éduquer, l’instruire, le conduire. Ce qui nourrit l’homme, ce
n’est pas seulement le pain, qui est aussi un don de Dieu, mais également la Parole divine. Que Marie nous aide à ne jamais négliger cette dimension spirituelle de la nourriture qui fait vivre.


Méditation avant chaque AVE ou en clausule

1/Jésus qui avait promis de nous donner sa chair à manger et son sang à boire en disant : " Le pain que je donnerai, c'est ma chair pour la vie du monde ".

2/Jésus qui avait un désir extrême de faire la Cène avec ses disciples pour instituer le Saint-Sacrement.

3/Jésus qui lava les pieds à ses apôtres pour marquer la pureté avec laquelle il faut s'approcher du Très-Saint-Sacrement.

4/Jésus qui après avoir mangé l'agneau pascal, qui était la figure de l'eucharistie, a établi la réalité, prenant du pain et, levant les yeux
au ciel, le bénit, le rompit, le distribua à ces disciples en disant : "Prenez et mangez ; ceci est mon corps qui sera livré pour vous ".


5/Jésus qui prit le calice en disant : " Ceci est mon sang qui sera répandu pour vous ".

6/Jésus qui a établi ses apôtres prêtres et leur a donné le pouvoir de consacrer, d'offrir, et de distribuer son corps et son sang, en leur
disant : " Faites ceci en mémoire de moi ".


7/Jésus qui a institué l'eucharistie pour nous faire souvenir de sa mort et de sa passion et nous en appliquer les mérites, en disant : " Toutes les fois que vous mangerez de ce pain et que vous boirez de ce calice, vous annoncerez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne ".

8/Jésus qui par la force de sa divine parole change le pain en son Corps et le vin en son Sang sans en changer les espèces.

9/Jésus qui est véritablement présent en personne avec ses deux natures partout où est le Très-Saint-Sacrement.

10/Jésus qui descend du ciel sur nos autels, où il adore sans cesse la Majesté divine par les anéantissements de son humanité unie à la divinité.



Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, qui sont réellement présents par concomitance dans le Très-Saint-Sacrement.



 2ème Dizaine :«
Jésus disait : « Moi, je suis le Pain vivant, qui est descendu du ciel: si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. (…) Tel est
le pain qui descend du ciel : il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange de ce pain vivra
éternellement. »
La manne n’était qu’un signe. Jésus est le vrai Pain, le Pain vivant. Le manger, c’est-à-dire d’abord recevoir sa Parole, c’est passer de la mort à la vie. Jésus seul donne la vie éternelle. Merci Marie pour le don de Jésus, né à Bethléem (« Maison du Pain ») et déposé dans la mangeoire…


1/Jésus qui est prêtre selon l'ordre de Melchisédech, offrant dans la sainte Messe son humanité à Dieu sous les espèces du pain et du vin.

2/Jésus qui est prêtre et victime, sacrifice et sacrificateur, offrant et offrande, hostie pure et sans tache d'un prix infini, seule capable de
rendre à la Majesté divine une gloire proportionnelle à sa grandeur.


3/ Jésus qui dans une seule Messe rend à Dieu plus d'amour que tous les péchés ne lui ont fait d'outrage.

4/Jésus qui par une seule Messe rend à Dieu plus de gloire que les hommes et les anges et que tout l'univers réuni ne peuvent lui en procurer.

5/ Jésus qui est vrai holocauste qui s'offre sans partage et sans réserve pour la gloire de son Père.

6/ Jésus qui est la victime de propitiation qui s'offre pour apaiser la colère de Dieu et nous le rendre propice.

7/Jésus qui est le sacrifice eucharistique que nous offrons en actions de grâces des bienfaits que Dieu nous a accordés, et pour en obtenir de
nouveaux pour nous et pour toute l'Église.


8/Jésus que l'Église offre à Dieu comme unique victime digne de sa grandeur, et qui s'offre elle-même avec lui comme étant le corps et
l'âme réunis à son Chef.


9/ Jésus qui a amassé le trésor des grâces par le sacrifice de la Croix et qui les distribue dans le sacrifice de la Messe.

10/ Jésus qui présente sans cesse à Dieu les souffrances de sa mort et de sa passion, et qui nous en applique le mérite.


Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, qui sont réellement présents par concomitance dans le Très-Saint-Sacrement.




3ème Dizaine :«
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi,je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie
nourriture, et mon sang est la vraie boisson. »
Jésus se donne à nous, corps et sang, en nourriture. Il est la nourriture par excellence, à côté de laquelle le reste n’est que sustentation purement terrestre. Manger Jésus, c’est recevoir la vie éternelle, et donc ressusciter. C’est porter nos vies et nos corps vers la gloire, au-delà de la terre. Contemplons Marie dans son Assomption : la vie éternelle donnée par Jésus s’est épanouie en résurrection.



1/Jésus qui nous invite à aller le recevoir dans son auguste sacrement en nous adressant ces paroles pleines de tendresse : " Venez à moi, vous tous qui êtes chargés, et je vous soulagerai ".

2.Jésus qui nous fait un commandement exprès de nous approcher de la sainte table par ces paroles : " Si vous ne mangez la chair du Fils de l'Homme et si vous ne buvez son sang vous n'aurez pas la vie en vous ".

3. Jésus qui nous ordonne de nous préparer avec soin à recevoir ce divin sacrement par ces paroles de l'apôtre saint Paul : " Que l'homme s'éprouve lui-même et qu'il mange ensuite de ce pain, car si quelqu'un mange de ce pain ou boit le calice du Seigneur indignement, il boit et mange sa condamnation, ne discernant pas le Corps du Seigneur ".

4. Jésus qui est le Bon Pasteur qui nourrit ses brebis de sa propre Chair et les abreuve de son Sang.

5. Jésus qui s'unit à nous afin que nous demeurions en lui et lui en nous.

6. Jésus qui se donne à nous afin que nous vivions pour lui, ainsi qu'il l'a dit lui-même : " Celui qui me mangera vivra en moi ".

7. Jésus qui est la vraie nourriture de nos âmes, qui conserve, augmente, affermit la vie spirituelle de la grâce habituelle, et donne toutes sortes de grâces actuelles.

8. Jésus qui nous communique avec abondance les dons de son Esprit et les affections de son sacré cœur et les qualités divines et surnaturelles de son âme, les lumières, les grâces et les vertus de sa divinité même, afin que nous soyons transformés en lui, étant tout remplis de Dieu et ne vivant que pour Dieu.

9. Jésus qui est le remède des faibles, le pain des forts, et les délices des parfaits.

10.Jésus qui communique à nos corps un germe d'immortalité pour la résurrection glorieuse.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, qui sont réellement présents par concomitance dans le Très-Saint-Sacrement.

4ème Dizaine :«
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mange vivra par moi. »
Comme le Père lui est intérieur (« Je suis dans le Père et
le Père est en moi » Jn 14,11), Jésus se rend intérieur à nos vies. Le manger, c’est le laisser vivre en nous, au point de pouvoir dire avec
Paul : « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi » (Ga 2,20). Contemplons Marie en sa visitation, habitée par l’enfant Jésus. Elle nous invite à nous laisser habiter de la présence spirituelle et vivante de Jésus.




1. Jésus qui descend du trône de sa gloire sur l'autel à la voix du prêtre, comme il est descendu dans le sein de la Vierge selon la parole de l'ange.

2. Jésus qui prend sur nos autels une nouvelle naissance sans père ni mère.

3. Jésus que la multitude des anges adorent prosternés devant nos tabernacles.

4. Jésus qui est exposé à l'adoration de tous les hommes, des grands et des petits, des pauvres et des riches, comme il a été adoré par les bergers et les mages.

5. Jésus que l'Église présente à Dieu à la Messe comme vous l'avez présenté au Temple.

6. Jésus que les prêtres donnent aux fidèles comme vous l'avez donné au saint vieillard Siméon et à Anne la prophétesse.

7. Jésus qui rassasie la multitude du peuple chrétien du pain céleste qui se multiplie tous les jours par la consécration comme il a rassasié la
multitude des Juifs dans le désert.


8. Jésus qui éclaire les aveugles, visite et guérit les malades, chasse les démons, et opère sur nos âmes d'une manière invisible dans l'eucharistie des prodiges plus merveilleux qu'il n'en a opéré dans sa vie mortelle sur les corps.

9.Jésus qui converse avec les hommes en les écoutant et en leur parlant par un langage secret dans les visites qu'ils vont lui faire au
Saint-Sacrement.


10. Jésus qui conserve le monde entier par sa divine présence au Saint-Sacrement,où il renouvelle sa vie pauvre et cachée lorsqu'il est renfermé dans nos tabernacles, et sa vie publique lorsqu'on l'expose à l'adoration ou qu'on le porte en triomphe aux processions ou en viatique aux malades.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, qui sont réellement présents par concomitance dans le Très-Saint-Sacrement.


5ème Dizaine :
« Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain. »
Paul souligne l’unicité du Corps du Christ auquel communie la multitude. C’est pourquoi l’Église, corps du Christ, est dans l’unité par la puissance de cette nourriture. Prions avec Marie pour l’unité de l’Église ; que Jésus hâte le jour où nous pourrons tous vivre une seule eucharistie, et communier ainsi au même calice.




1. Jésus qui est maintenant oublié, abandonné, délaissé seul dans le Saint-Sacrement dans la plupart des églises, comme il a été abandonné de ses disciples au temps de sa passion.

2.Jésus qui est tant de fois trahi par le baiser perfide des impies qui s'approchent de la sainte table en état de péché mortel, comme il l'a
été par Judas.


3. Jésus qui est livré, non plus aux Juifs comme autrefois, mais au démon qui habite dans le cœur du pécheur qui le reçoit indignement dans la communion.

4. Jésus qui est devenu un sujet de mépris, d'opprobres, et de risées pour les libertins de nos jours, qui l'insultent jusqu'au pied des autels, comme les Juifs l'ont insulté sur la Croix.

5. Jésus qui entend toutes les impiétés et les blasphèmes des libertins et des hérétiques, comme il entendit ceux des Juifs.

6. Jésus devant qui les mondains fléchissent les genoux d'une manière presque aussi outrageante que les soldats qui le couronnèrent d'épines dans le prétoire de Pilate.

7. Jésus qui voit du fond de nos autels nos irrévérences, nos distractions, et nos froideurs, et avec une patience aussi admirable que celle avec laquelle il souffrit tous les mauvais traitements des Juifs.

8. Jésus qui prie son Père pour nous dans le temps que nous l'offensons, comme il pria pour les bourreaux qui le crucifiaient.

9. Jésus que nous crucifions de nouveau par nos péchés, non plus sur le bois de la Croix, mais dans un cœur corrompu et une conscience chargée de crimes.

10. Jésus qui s'immole de nouveau sur nos autels mystiquement, représentant sa mort par l'état de mort où il paraît et par la séparation des deux espèces.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, qui sont réellement présents par concomitance dans le Très-Saint-Sacrement.


Prière finale
Nous vous offrons, ô mon Dieu, par les mains de la très sainte Vierge, ce chapelet que nous venons de réciter à l'honneur du Très-Saint-Sacrement, et nous vous prions de nous accorder par son intercession toutes les grâces que nous vous avons demandées.

 
Vierge Immaculée, toi qui aimes d'un amour parfait
Notre Seigneur dans le Saint-Sacrement,
nous te demandons d'obtenir pour nous les grâces
dont nous avons besoin
pour devenir de vrais adorateurs et adoratrices
de notre Dieu eucharistique.
Nous te supplions de nous aider à mieux le connaître,
à mieux l'aimer, et à centrer notre vie sur l'Eucharistie,
c'est-à-dire à transformer notre vie en une constante prière
d'adoration, d'actions de grâce, de réparation et d'intercession
à Notre Seigneur dans le Saint-Sacrement.
Amen !


diverses sources dont
charismata.fr





 http://www.french.acfp2000.com/Meditations/Neuvaine.html